L’abbaye de Saint-Pons, un chef d’œuvre de 8 siècles
C’est en 1205 que commence la construction de cette abbaye cistercienne.
Malheureusement le projet initial, trop ambitieux, ne put aboutir. Sa fondatrice, Dame Garcende qui en fut la première abbesse, y établit une communauté religieuse de femmes. Monastère jusqu'en 1223, cette communauté est élevée au rang d'Abbaye et intégrée à l'ordre de Cîteaux. Elle forme la quatrième des "sœurs provençales" avec les Abbayes de Silvacane, Sénanque et le Thoronet.
Grâce au travail des abbesses et au moyen de l'énergie hydraulique abondante en ce lieu, le site de St-Pons devient la première "zone industrielle" de Gémenos. L'Abbaye est abandonnée par les moniales en 1407 (1427 selon les sources…) à cause des épidémies, du brigandage et des conflits politiques de Provence.
Cinq siècles plus tard, en 1972, est créé sur le site de l'Abbaye le Parc départemental de Saint-Pons.
Et moi, j'ai eu la chance d'y chanter dans cette abbaye...
Vous imaginez le bonheur ?
Le pont de la Mairette
(ou Meirette selon les sources)
Après lecture des commentaires, et devant l’intérêt qu’il a suscité, voici quelques informations sur le petit pont de pierre, nommé « le pont de la Meirette » (ou Mairette):
Ce pont date du 1er quart du 17è siècle. Il a été construit en 1606 aux frais de la communauté de Lourmarin en remplacement d’un ouvrage plus ancien qui permettait à l'ancien chemin de Bonnieux de franchir la rivière à l'entrée de la combe. La route actuelle R.N.543 ayant, au 20e siècle, été déviée sur l'autre rive, le pont a été conservé pour servir d'accès aux quartiers ruraux d'outre-Aiguebrun ; inscription partiellement lisible sur l'élévation nord, sur laquelle semblent figurer la date d'achèvement, 30 novembre 1606, et les noms des maçons : Laurent Mombrion, Jean Guichard, Claude Roland, Sauveur Leomond (source).
Il se situe dans le Lubéron, département du Vaucluse. Il faut le chercher à l'entrée de la combe de Lourmarin, à moins de 2 km du village en direction d'Apt et Bonnieux, il enjambe l'Aiguebrun.
Sa construction est dite « à coquille ».
La combe de Lourmarin, creusée dans le massif calcaire par la rivière Aiguebrun, permet de traverser la montagne du Luberon du nord au sud en la partageant ainsi en deux massifs : le Petit Luberon et le Grand Luberon. Elle a été de tout temps une voie de communication très fréquentée.
Pour les curieux,
Définition du mot « combe » : XIIe siècle. Du bas latin cumba, sans doute d'origine celtique.
GÉOGR. Vallée creusée dans la voûte anticlinale d'un plissement et bordée par deux escarpements. Petite vallée encaissée. Cette source se cache au fond d'une combe.
Aujourd’hui changement de cap !
On quitte la Suède, on sort du métro, on va prendre l’air !
Au mois de juin dernier je suis allée faire une virée dans la roseraie de Valsaintes.
Sur le chemin j’ai vu un pont qui m’a fait m’arrêter :
C’est extraordinaire, non, cette coquille ? Moi je trouve cela magnifique !
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Pour en savoir plus sur le pont, cliquez ici !
Pour changer… pas beaucoup de temps…
mais tout de même un petit coucher de soleil pris de mon balcon…
Je sais, j’ai de la chance de pouvoir voir ça de chez moi !
Alors je partage avec vous !
(promis, juré, les couleurs ne sont absolument pas trafiquées !...
de toutes façons je ne sais pas faire... :)...)
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Une petite visite du soir…
Le château de Gripsholm, à Mariefred (80 km de Stockholm) a été construit sur une petite presqu’île.
Voici ce qu’on peut voir du parc sur la rive opposée :
(passez la souris sur la photo…)
Jolie maisonnette, vous ne trouvez pas ? (Merci pour tous les gentils comms !)
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Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer un panneau de signalisation que l'on trouve en Allemagne (peut-être aussi ailleurs d'ailleurs...) et qui me fait inévitablement sourire.
Vous avez dèjà vu ça quelque part, vous,
qu'on vous dire d'éviter de rentrer dans les arbres quand vous conduisez?
Génial!